- rétraction
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• 1515; « action de se retirer » fin XIVe; lat. retractio1 ♦ Acte par lequel certains animaux, certains organes, en présence de situations ou d'excitations déterminées, se contractent et se déforment de façon à occuper le moins de place possible (⇒ 2. rétracter).♢ Raccourcissement et rétrécissement que présentent certains tissus ou organes (par exemple dans certains cas de cicatrisation, de rhumatismes, etc.). ⇒ contraction. Rétraction musculaire, tendineuse.2 ♦ (1918) (Personnes) Retrait. Mouvement de rétraction. — Repli sur soi-même.rétractionn. f. Raccourcissement par contraction. Rétraction d'un tendon, d'un tissu.⇒RÉTRACTION, subst. fém.A. — ANAT., PHYSIOL. Action de se retirer, de se contracter de manière à occuper le moins de place possible par resserrement, raccourcissement des fibres, des tissus. Synon. contraction. Les autres mouvemens de la tête des tortues sont ceux de protraction et de rétraction: ils dépendent de la flexion et de l'extension des vertèbres cervicales (CUVIER, Anat. comp., t. 1, 1805, p. 231).— PATHOL. Diminution des dimensions d'un tissu ou d'un organe due à un raccourcissement de ses fibres, provoquée par certaines causes (maladie, cicatrisation, etc.). Rétraction musculaire. La sclérose de la peau est un durcissement des éléments qui la constituent, diminuant les possibilités de glissement sur les plans sous-jacents et s'accompagnant d'une sorte de rétraction de la peau qui peut être épaissie, ou au contraire amincie (QUILLET Méd. 1965, p. 307).♦ Rétraction (de l'aponévrose palmaire). Maladie qui consiste en un ,,épaississement de l'aponévrose de la main, qui perd son aspect brillant et se rétracte`` (Lar. Méd. t. 3 1972). Synon. maladie de Dupuytren. [La] maladie de Dupuytren (...) atteint surtout les hommes vers la cinquantaine et sa cause exacte reste encore mystérieuse. Elle se caractérise par une rétraction affectant l'annulaire et l'auriculaire qui se déforment en une irréductible flexion en crochet (R. SCHWARTZ, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p. 66).B. — Au fig. Retrait, repli sur soi-même. Dans ce respect de l'isolement d'autrui et cette rétraction devant l'amitié, il entrait moins de pudeur que d'orgueil trop jeune, impubère (ABELLIO, Pacifiques, 1946, p. 15).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. a) Fin du XIVe s. retraction « action de se retirer » ([EVRART DE CONTY, trad. des] Probl. d'Aristote, ms. BN 210, f ° 57d ds GDF.: une retraction et une fuite de la chaleur naturelle des parties de dehors); b) 1515 physiol. (J. FALCON, Notables déclaratifs sur le Guidon ds SIGURS, p. 521: retraction [d'un membre par un muscle]); 1539 (EST., s.v. retirement: Retirement et retraction de ners [= nerfs]); 1805 (CUVIER, loc. cit.); c) 1892 rétraction de l'aponévrose palmaire (GUÉRIN); 2. 1533 ling. « raccourcissement » (MONTFLORY, Briefve doctrine pour deuement escripre in Ch. BEAULIEUX, Hist. de l'orth. fr., II, 116 ds QUEM. DDL t. 12: Synerese et retraction); 3. 1918 fig. « retrait, repli sur soi » (BOURGET, Némésis, p. 79: instinctive rétraction devant l'étranger). Empr. au lat. retractio « raccourcissement, retrait; diminution », dér. de retrahere (retraire). Fréq. abs. littér.:21.
rétraction [ʀetʀaksjɔ̃] n. f.ÉTYM. V. 1560; « serrement de cœur », 1552; « synérèse », 1533; « blâme, reproche », XIIe; lat. retractio.❖1 a Réaction par laquelle certains animaux, certains organes, en présence de situations ou d'excitations déterminées, se contractent et se déforment de façon à occuper le moins de place possible. || La rétraction s'observe chez l'escargot, le bernard-l'hermite, certains protozoaires et métazoaires.b Raccourcissement et rétrécissement que présentent certains tissus ou organes (par ex. : dans certains cas de cicatrisation, de rhumatismes, etc.). ⇒ Contraction. || Rétraction musculaire, tendineuse. || Rétraction du petit doigt. || Rétraction de l'aponévrose palmaire, entraînant la flexion de la première et de la deuxième phalange. (Syn. : maladie de Dupuytren).
Encyclopédie Universelle. 2012.